Enes nous joue un petit air de flûte traditionnelle turque, le soleil brille. On se réveille par un petit déjeuner royal chez notre hôte, un jeune étudiant ingénieur et fan de vélo. What else ? comme dirait notre cher Georges.
Pourtant hier encore, nous n’étions loin d’être sûre de pouvoir atteindre notre destination. On a eu pas mal chance avec le temps en matinée. Mis à part une première crevaison pour Fanny et un parcours plutôt bien dénivelé qui nous a permis de bien échauffer nos cuisses tout s’est bien déroulé. A peine a-t-on mordu notre première bouchée dans notre sandwich qu’on se retrouve sous une pluie digne d’une drache nationale belge. On se résigne à repartir sous une forte pluie qui fini par s’estomper peu à peu en pluie fine.
Le long de la nationale on s’arrête à une vague aire de repos pour remettre nos pulls. Un gars nous siffle de nous approcher. Après avoir tenté de nous aborder en turc, il fait de grands gestes vers le haut et on fini par comprendre qu’il nous propose de rentrer dans ce qui ressemble à un restaurant ou café pour nous offrir le thé. On accepte gentiment et on rentre se réchauffer. Deux minutes plus tard l’orage éclate à nouveau, il a voulu nous protéger de la pluie. Il nous demande ce qu’on fait comme boulot. Bizarre… c’est la deuxième fois que quelqu’un avec la discussion n’est pas simple vu leur anglais très très sommaire et notre turc tout aussi approximatif nous demande ce qu’on fait dans la vie. On a décidé de répondre « We are managers ». Simple, basique mais pas sûre que ça soit stratégique pour l’addition me dit Fanny en éclatant de rire. Pourtant il a refusé qu’on lui paye les thés en partant.
Le soleil brille de milles feux, défiant les prévisions météo et nos 15km de montée de la journée sont récompensés par de magnifiques paysages autour de Safranbolu (patrimoine mondial de l’UNESCO) et ses alentours.
Jour 2 - 125 km au compteur. Demain on reprend la route pour rejoindre la mer.
Magnifique, les filles ! Paysages de rêve ! Profitez bien. Biz biz